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Les publications parviennent à nous surprendre, dans l'ombre des banques centrales ... Aline Beckers, Marketing & Communication, 2019-07-29

Après avoir marqué une petite pause, les marchés ont enregistré de nouveaux gains hebdomadaires la semaine dernière. En Europe, l’Euro Stoxx 50 est parvenu à progresser de 1,21%, le DAX et le CAC 40 gagnaient respectivement +1,30% et +1,04%. Du côté de Wall Street, les valeurs technologiques ont été les plus recherchées, comme en témoigne la progression du NASDAQ (+2,26%). Le S&P 500 n’en était pas à un record près et s’offrait un gain de 1,65% sur la semaine. Le Dow Jones quant à lui progressait de seulement 0,14%. Boeing (-8,58% sur la semaine) n’y est pas pour rien dans cette sous-performance, accusant une perte nette de presque de 3 milliards de dollars au T2 (BPA -5,82 USD) en raison d'une charge de 5 milliards suite à l'immobilisation depuis la mi-mars de ses avions phares 737 MAX.

Bon en relatif, moins en absolu

Les nombreuses publications nous mettent désormais plus en mesure de tirer les premières conclusions de cette saison de résultats : globalement positive. Du moins par rapport aux attentes, moins en absolu, certes. Car si certains secteurs sont parvenus à bien tirer leur épingle du jeu avec des bénéfices en hausse par rapport au T2 de l’année dernière (santé, secteur financier ou encore les utilities sur base du S&P 500), les bénéfices sont toujours attendus en baisse pour le second trimestre de l’année, surtout sur les secteurs des matériaux et de l'industrie, qui accusent une baisse à deux chiffres. Le bilan reste toutefois positif en relatif, dans la mesure où les entreprises sont globalement parvenues à surprendre, dépassant pour la plupart les anticipations en termes de bénéfice et de chiffre d’affaires.  

Sectoriellement, les entreprises du secteur automobile parviennent à maintenir la tête hors de l’eau dans un marché automobile mondial en contraction. Maintenir stable sa marge opérationnelle devient un luxe dans pareil contexte, et ce ne sont ni Faurecia (+12,11% sur la semaine), ni Continental (+6,94%) qui diront le contraire.     

Plus ponctuellement, quelques valeurs que nous suivons nous ont elles aussi réservé quelques bonnes surprises : ce fut le cas pour Sopra Steria, Sword Group, Saint-Gobain, Roche, Teleperformance, Alphabet, United Technologies, …

Un soutien indéfectible ...

Si les entreprises parviennent à surprendre, le contexte, lui, reste incertain. Toutefois, les marchés peuvent toujours compter sur les banques centrales, et ne cessent de marquer leur dépendance accrue aux politiques monétaires.

La BCE laisse toujours entendre un prochain mouvement d’assouplissement en septembre, comme suggéré par Mario Draghi dans son discours. Baisse de taux, mise en place possible de taux progressifs (pour contrer les effets négatifs sur les banques et ainsi le mécanisme de transmission), nouveau programme de rachat de titres, … Tout cela est bien envisagé pour la rentrée, sans plus de détails. Car pendant ce temps, la zone euro continue de souffrir d’une contraction de son secteur manufacturier, qui s’effrite toujours davantage en Allemagne comme en témoignent les PMI sortis cette semaine.

Une autre statistique était très attendue sur la semaine, mais Outre-Atlantique cette fois : le PIB américain pour le second trimestre ressortait « moins pire » qu’attendu, à +2,1% par rapport au trimestre précédent en rythme annualisé, alors qu’il était attendu à seulement +1,8%. À regarder cette « bonne surprise » de plus près, ce ralentissement moins fort que prévu fut largement aidé par la robustesse de consommation intérieure (+4,3% sur le T2 vs. +1,1% sur le T1). Les exportations quant à elles montrent déjà des signes de faiblesse (-5,2% sur le T2 vs. +4,1% sur le T1), indiquant probablement des difficultés économiques plus globales. « Prendre en compte les ralentissements observés en Europe, en Asie et ailleurs » mentionnait encore l’ancienne Présidente de la Fed, Janet Yellen, ce weekend … Avec en plus une inflation demeurant faible, une baisse symbolique de 25 bps comme anticipée par le marché semble encore justifiée… Mais ne réduit pas la dépendance grandissante des marchés aux politiques monétaires menées, loin de là …

ET PENDANT CE TEMPS-LÀ ...

  • Boris Johnson, nouveau Premier Ministre britannique, le bras de fer avec l’UE peut commencer ;
  • Les pays signataires restants de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien se réunissaient ce dimanche. Qu’en est-il ressorti ? Des Européens toujours déterminés à sauver l’accord, une réunion « constructive » selon l’Iran, et une mise en garde ;

CETTE SEMAINE …

  • Publications, encore des publications.
  • La Fed s’apprête à un mouvement sur les taux qui n’avait plus été opéré depuis la dernière crise.
  • Les pourparlers Chine – Etats-Unis repartiront de plus belle avec la visite à Pékin du représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, et du secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, pour y rencontrer le vice-Premier Liu He. Les discussions commencent dès demain.
  • C’est au tour de l’Europe de publier son PIB en première lecture pour le 2ème trimestre.


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